Fin de cycle : de la dépendance à l’autodétermination
Pendant trop longtemps, les économies africaines ont été tributaires de modèles exogènes. Aujourd’hui, les États riches en ressources naturelles privilégient la transformation locale, redessinant les chaînes de valeur minières, agricoles et forestières. Cette stratégie vise à relocaliser la richesse, à créer des emplois durables et à renforcer la souveraineté économique.
ZLECAF : catalyseur du commerce intra-africain
L’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAF) devient un levier central. En renforçant les échanges régionaux, les pays africains réduisent leur dépendance aux marchés occidentaux et stimulent l’émergence de clusters industriels régionaux. Cette dynamique favorise l’innovation, la compétitivité et l’investissement africain.
Financement : l’éveil des capitaux locaux
Face à la baisse des contributions occidentales, les États africains réorientent leurs stratégies de financement. En mobilisant les réserves de capitaux locales et en assouplissant les régulations des marchés financiers, ils ouvrent la voie à une finance endogène, plus agile et mieux adaptée aux réalités du terrain. Cette évolution marque une rupture avec les schémas traditionnels de dépendance et positionne les économies africaines comme actrices de leur propre développement.
? Le rôle stratégique des organisations paysannes
Dans ce contexte, les organisations paysannes — avec PROPAC en chef de file — deviennent des acteurs clés de la transformation rurale. En renforçant les chaînes de valeur agricoles, en promouvant l’agro-industrie locale et en garantissant l’inclusion des jeunes et des femmes, elles assurent que cette nouvelle trajectoire économique bénéficie aux communautés rurales.
« L’Afrique ne se replie pas. Elle se redéfinit. » — M. Kolyang Palebele, Président de la PROPAC